• manifestation anti-CPE

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    Mercredi 29 mars 2006

    Des manifestations d’une ampleur exceptionnelle ont exigé le retrait du CPE
    Des défilés dans le calme suivis de violents incidents à Rouen

    Entre 18.000 et 40.000 personnes selon les sources ont défilé dans les rues de Rouen mardi matin à l’appel de douze organisations syndicales, d’étudiants et de lycéens, ainsi que de parents d’élèves. Si l’écart entre les chiffres fournis par la police et ceux des syndicats est important, tout le monde s’accordait autour d’une formule maintes fois entendues dans le cortège : « C’est énorme ! ».

    Manifestation du HavreSi le cortège a effectué son tour de ville sans incident, fermement encadré par un service d’ordre de salariés et d’étudiants, la manifestation s’est prolongée dans l’après-midi sous l’impulsion de lycéens qui ont été vite débordés par des petits groupes de jeunes casseurs. Les forces de l’ordre intervenant elles-aussi par équipes dispersées en plusieurs points du centre ville, elles n’ont pu encadrer les jeunes manifestants qui ont convergé vers le carrefour du Théâtre des Arts.

    C’est ici que les incidents les plus violents se sont produits, les matériels de chantier pour la construction du réseau Teor servant de munitions. Des vitrines ont été endommagés, des véhicules renversés. La confusion était à son comble en fin d’après-midi alors que de nombreuses personnes convergeaient vers le lieu de l’émeute qui est principal point de correspondance du métro et des bus.

    Le climat de violence de la fin de journée contrastait avec l’ambiance bon enfant de la matinée. « Tout se passe bien » se réjouissant Michel Masdebrieu, secrétaire de l’UD-CGT alors que les officiers de police restaient en contact permanent avec les organisations syndicales. La présence de salariés d’entreprises privées étaient notables alors que la CFE-CGC et la CFTC, syndicats peu coutumiers des défilés en ville, avaient aussi déployé leurs bannières. Les élus de gauche étaient nombreux, et parmi eux, les conseillers généraux de la Seine-Maritime qui avaient suspendu leur séance plénière (lire par ailleurs).

    Manifestation du HavreAu Havre, ils étaient environ 11.000 personnes, selon la police, 25.000 selon les organisateurs soit nettement plus que le 7 mars (entre 3.000 et 8.000) et le 18 (entre 4.500 et 9.000). Selon un policier, le cortège était comparable par son ampleur aux plus importantes manifestations de l'automne 1995 contre la politique du Premier ministre de l'époque Alain Juppé. Aux cris de "C'est qui les casseurs, c'est eux les casseurs, c'est qui la racaille, c'est eux la racaille, dehors, dehors ce gouvernement", "Non, non, non au CPE, Oui, oui, oui au CDI" ou "A ceux qui veulent précariser, les jeunes répondent : résistance!", les manifestants ont marché de la maison des syndicats à la sous-préfecture

     

    Les étudiants et les lycéens formaient le premier quart de la manifestation. L'une de leurs banderoles proposait "la recette du CPE : Une grande dose de précarité, une grande quantité de surdité, une louche de cobayes à exploiter, une poignée de patrons pour en profiter, un Premier ministre borné, mélangez le tout et vous obtenez une population révoltée". A la suite s'égrenaient les cortèges des enseignants, des agents des services publics comme l'hôpital et la Caisse primaire d'assurance maladie et des salariés d'entreprises comme Dresser, Renault, Cégélec, Fouré-Lagadec, Total, Chevron-Oronite, Aircelle, le Port autonome et EDF-GDF. Tous les syndicats étaient représentés (CGT, Sud, CFDT, CFTC, FO, FSU, CNT...) ainsi que la LCR et les Verts. Plusieurs centaines de dockers, vêtus de leurs chasubles jaunes fluo, fermaient la marche.

    En Haute-Normandie, d'autres manifestations ont réuni selon les sources entre 2.200 et 10.000 personnes à Evreux et entre 2.200 et 7.000 à Dieppe. Les syndicats ont signalé aussi des manifestations dans des localités plus modestes comme Eu (800) ou Lillebonne (600).

     

     

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