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    Généralités historiques

    par Stéphane Goupil<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    Ste-Colombe-la-Commanderie (anc. nom : Ste-Colombe-la-Campagne) est célèbre pour la commanderie qu’y fonda Richard d’Harcourt. La commanderie de Saint-Etienne de Renneville, sur la commune de Sainte-Colombe-la-Campagne, était de loin la plus ancienne et la plus importante de la région. En 1147, Richard d’Harcourt, membre d’une des grandes familles normandes, fit construire à Sainte-Colombe, au diocèse d’Evreux, une chapelle Saint-Etienne qu’il donna, avec le fief, aux chevaliers du Temple, sans compter de nombreux immeubles et le patronage de Saint-Pierre d’Epreville, près du Neubourg. Richard d’Harcourt ne se borna d’ailleurs pas à donner des terres, il revêtit lui-même l’habit du Temple. Il ne faut pas le confondre avec son neveu, nommé lui aussi Richard d’Harcourt, qui combattit en Terre Sainte et participa au siège de Saint-Jean-d’Acre. Son nom figure, comme témoin, sur des lettres patentes par lesquelles le roi d’Angleterre Richard Cœur de Lion confirme aux grands-maîtres du Temple toutes les aumônes, immunités, franchises et coutumes qui leur avaient été octroyés dans ses Etats. Quant au premier Richard d’Harcourt, il finit ses jours comme Templier et fut enseveli dans le chœur de la commanderie de Renneville.

    Le gisant existe toujours. En 1200, un autre membre de la famille, Robert d’Harcourt, apporte « confirmation de la donation de Saint-Etienne de Reneville ». Par le même acte, il confirme les donations faites par ses prédécesseurs, ainsi que tous les biens que les chevaliers, vavasseurs et homme de fief avaient pu concéder aux chevaliers du Temple, et renonce en leur faveur à tous les droits de justice et de seigneurie qui lui avaient été réservés. De plus, il fait don aux Templiers de l’église de Tilleul-Lambert, avec ses revenus et deux acres de terre dépendant d’un fief nommé Hémard, dont ils avaient la jouissance depuis longtemps. C’est dire que cette commanderie était la plus riche et la plus puissante de Normandie, tant par l’étendue de ses domaines que par les revenus qu’elle pouvait en tirer. Et au XIIIe siècle, d’autres donations s’ajoutèrent à celles de la famille d’Harcourt. Nous savon<?xml:namespace prefix = v ns = "urn:schemas-microsoft-com:vml" /><v:shapetype id=_x0000_t75 coordsize="21600,21600" o:spt="75" o:preferrelative="t" path="m@4@5l@4@11@9@11@9@5xe" filled="f" stroked="f"> <v:stroke joinstyle="miter"></v:stroke><v:f eqn="if lineDrawn pixelLineWidth 0"></v:f><v:f eqn="sum @0 1 0"></v:f><v:f eqn="sum 0 0 @1"></v:f><v:f eqn="prod @2 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @0 0 1"></v:f><v:f eqn="prod @6 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="sum @8 21600 0"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @10 21600 0"></v:f><v:path o:extrusionok="f" gradientshapeok="t" o:connecttype="rect"></v:path><o:lock v:ext="edit" aspectratio="t"></o:lock></v:shapetype><v:shape id=_x0000_s1026 style="MARGIN-TOP: 199.4pt; Z-INDEX: 1; MARGIN-LEFT: 176.85pt; WIDTH: 132pt; POSITION: absolute; HEIGHT: 127.7pt; mso-position-horizontal-relative: text; mso-position-vertical-relative: text; mso-wrap-edited: f" type="#_x0000_t75" wrapcoords="-123 0 -123 21473 21600 21473 21600 0 -123 0"><v:imagedata src="file:///C:DOCUME~1ADMINI~1LOCALS~1Tempmsohtml1clip_image001.wmz" o:title=""></v:imagedata><?xml:namespace prefix = w ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:word" /><w:wrap type="tight"></w:wrap></v:shape>s qu’en 1312, quand les biens du Temple furent attribués aux Hospitaliers, la commanderie de Renneville disposait d’une étendue de terres comprenant cent quatre-vingt-dix acres de labours « affermés vingt sols tournois l’acre », ce qui était assez considérable. Le commandeur avait la main sur la moyenne et basse justice, et des droits divers sur les paroisses avoisinantes. <o:p></o:p>

     Le siège de la commanderie se composait d’une grande maison flanquée de deux tours, d’une belle chapelle dédiée à Saint Etienne, d’une basse-cour, avec logement pour le fermier, comprenant cour, jardin, bosquets, ainsi que dix-huit acres de terres entourées de haies vives et de fossés situés le long du chemin du Neubourg à Saint-Melin


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